Jujutsu Kaisen et les problèmes des jeux vidéo inspirés d’anime

Jujutsu kaisen

Le 2 février à venir marque la sortie tant attendue de Jujutsu Kaisen : Cursed Clash, le tout premier jeu sur consoles et PC issu de l’univers captivant créé par Gege Akutami. Cependant, l’excitation des fans est davantage centrée sur le déploiement imminent à l’échelle mondiale du jeu mobile Jujutsu Kaisen : Phantom Parade. Cette dynamique met en lumière de manière frappante les défis actuels rencontrés par les adaptations de mangas et d’animes dans le monde des jeux vidéo.

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Le 2 février à venir marque la sortie tant attendue de Jujutsu Kaisen : Cursed Clash, le tout premier jeu sur consoles et PC issu de l’univers captivant créé par Gege Akutami. Cependant, l’excitation des fans est davantage centrée sur le déploiement imminent à l’échelle mondiale du jeu mobile Jujutsu Kaisen : Phantom Parade. Cette dynamique met en lumière de manière frappante les défis actuels rencontrés par les adaptations de mangas et d’animes dans le monde des jeux vidéo.

Free-to-play ou premium pour Jujutsu Kaisen ?

Pour mieux cerner ces deux jeux, examinons attentivement leurs caractéristiques. Jujutsu Kaisen: Cursed Clash se distingue en tant que jeu de combat en arène 3D, mettant en scène des affrontements en 2v2. Prévu pour une sortie payante sur toutes les plateformes existantes le 2 février prochain, cette expérience offre une immersion complète. À l’opposé, Jujutsu Kaisen: Phantom Parade adopte la forme d’un jeu mobile free-to-play, basé sur le modèle du jeu de rôle avec des combats au tour par tour. En tant que gacha, il intègre des mécaniques de loterie aléatoire pour acquérir des éléments cruciaux, notamment des personnages. Ainsi, bien que toutes deux issues de la même licence, ces expériences se démarquent radicalement par leur format et leur genre respectifs.

À première vue, Cursed Clash se présente comme un jeu ambitieux, offrant une expérience premium sur les consoles actuelles avec des graphismes 3D, des animations soignées et la participation des doubleurs de l’anime. D’un autre côté, Phantom Parade propose des affrontements en 2D avec des combats au tour par tour, moins dynamiques. Malgré cela, Phantom Parade suscite davantage l’enthousiasme, comme en témoignent ses revenus massifs au Japon. En seulement deux semaines, le jeu free-to-play a généré plus de 20 millions de dollars, soulignant ainsi la popularité éclatante de la franchise. Curieusement, Cursed Clash, malgré sa sortie imminente, reste relativement discret. Pourquoi cette disparité d’attention entre les deux jeux ?

Les gachas, avenir des animes en jeux vidéo ?

Dans un premier temps, la réponse réside au cœur même du jeu. Après avoir plongé dans l’univers de Cursed Clash lors de la Paris Games Week, il se profile comme un énième jeu d’arène issu d’un anime, une formule que l’on a déjà rencontrée maintes fois. Les bandes-annonces laissent entrevoir une expérience qui semble familière, dépourvue d’originalité tant du point de vue du gameplay que du contenu. Cette répétition engendre une certaine lassitude parmi les joueurs. Il est toutefois paradoxal de constater que les gachas, bien que souvent calqués sur des jeux de rôle avec des combats au tour par tour plus ou moins élaborés, parviennent à se démarquer. La clé de leur succès réside incontestablement dans leur capacité à offrir un fan-service captivant.

Pendant plusieurs années, une tendance s’est dégagée : les gachas surpassent souvent les jeux premium en proposant aux fans ce qu’ils désirent. Une multitude de personnages, des animations soignées et une mise en avant des éléments clés de l’œuvre contribuent à rendre ces expériences gratuites plus séduisantes que leurs homologues payants. Le récent jeu mobile issu de l’anime, Black Clover M: Rise Of The Wizard King, en est un exemple frappant. Doté de graphismes impressionnants, de mécaniques de jeu de rôle complètes et d’un contenu gargantuesque, il promet de satisfaire les fans de l’univers de Yuki Tabata à long terme. En comparaison, le jeu de combat Black Clover: Quartet Knights, sorti en 2018, n’a pas connu un grand succès, comme en témoigne son score Metacritic de 57/100.

En réalité, ce constat n’a rien de surprenant, car les gachas bénéficient d’un budget de développement bien plus conséquent que les jeux de combat tirés d’anime produits à la hâte. La raison est simple : ils ont le potentiel de générer d’importants revenus à long terme, justifiant ainsi des investissements massifs dès le départ. Toutefois, du point de vue des joueurs, une question persiste : les gachas représentent-ils vraiment la seule alternative aux jeux premium tirés d’anime, souvent médiocres ? Devons-nous nous résigner à jouer uniquement à des jeux gratuits suscitant la frustration pour inciter aux dépenses, au lieu de réclamer des adaptations payantes de qualité telles que Dragon Ball Z : Budokai Tenkaichi ou Naruto Ultimate Ninja Storm ? Seul l’avenir nous révélera la réponse, mais il est indéniable que la nostalgie de cette époque persiste.

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misterKev

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