Rocksteady, le studio à l’origine des légendaires jeux Batman Arkham, fait son retour après huit ans avec Suicide Squad : Kill the Justice League. Annoncé en 2020 et repoussé à plusieurs reprises, le jeu a suscité la controverse en raison de sa formule de jeu-service. Après avoir joué à Kill the Justice League, découvrez nos impressions sur cette expérience tant attendue.
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L’Histoire de Suicide Squad : Kill the Justice League : Un Affrontement Épique à Metropolis
Le jeu plonge les joueurs dans l’univers de la Task Force X, contrainte d’affronter les membres de la Ligue de Justice sous le contrôle mental de l’alien Brainiac après son invasion de Metropolis. En incarnant Deadshot, Harley Quinn, Captain Boomerang, et King Shark, les joueurs doivent vaincre les icônes de la justice devenues des ennemis. Sous la contrainte de bombes implantées par Amanda Waller, ces super-vilains doivent obéir à des ordres cruels.
L’écriture de Rocksteady transparaît dans la caractérisation unique de chaque personnage, générant des tensions humoristiques au sein du groupe. Malgré des cinématiques et une mise en scène réussies, l’écriture peut parfois paraître caricaturale et surjouée, affectant l’authenticité de certaines séquences.
Une Métropole Ouverte et un Nouveau Genre pour Rocksteady
Kill the Justice League marque un tournant en emmenant les joueurs dans une Metropolis ouverte, un changement significatif par rapport à l’environnement confiné de Gotham City dans les jeux Arkham. Les missions, classiques mais bien exécutées, comprennent des objectifs variés comme la défense d’objectifs, le sauvetage de civils, et l’activation de points stratégiques.
Une nouveauté notable réside dans l’introduction d’éléments de jeu de rôle légers, permettant aux joueurs de personnaliser l’équipement de chaque personnage avec des statistiques spécifiques. Cependant, cette profusion de statistiques peut initialement dérouter les joueurs. Le jeu-service implique la mise à disposition régulière de contenus gratuits tels que des événements d’histoire et de nouveaux personnages, avec seule la partie cosmétique soumise à des achats.
Un Gameplay Technique au Risque de la Confusion
Squad se distingue des précédents jeux Arkham en adoptant un style de tir plutôt qu’un beat’em up. Les combats, techniquement riches avec des mécaniques variées, offrent une expérience intense. Les personnages disposent de deux armes à feu et d’une arme de corps-à-corps, et les déplacements aériens sont facilités par des gadgets uniques pour chaque super-vilain.
Cependant, cette complexité peut rendre l’action confuse, accentuée par une interface chargée et des effets visuels abondants. Les combats contre les membres de la Justice League, censés être des moments forts, peuvent paraître désordonnés, réduisant la clarté des objectifs.
Des Impressions Mitigées et des Questions en Suspens
Après cette première prise en main, Suicide Squad : Kill the Justice League suscite des sentiments mitigés. Malgré des cinématiques réussies et des combats riches, la confusion résultant d’une interface encombrée et de mécaniques complexes pose question. Les aspects de jeu-service, la redondance potentielle des missions, et la caractérisation parfois caricaturale des personnages restent des points d’interrogation.
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Kill the Justice League reste une proposition à surveiller jusqu’à sa sortie le 2 février 2024. Les choix de Rocksteady pour ce nouvel opus DC Comics promettent une expérience unique, bien que les joueurs devront décider si cette approche divergente convient à leurs attentes.
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